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UN TRAVAILLEUR
HANDICAPÉ
b) Les agences d’intérim
S’il existe un frein culturel d’image de l’intérim associé à la précarité, cette modalité
peut constituer une véritable étape dans un parcours vers
l’emploi durable : 40 %
des missions d’intérim sont transformées en contrat CDI, CDD soit 8 000 personnes
handicapées par an (Source AGEFIPH 2007).
De même,
de par la possibilité d’une activité en temps partiel qu’offre l’intérim,
celle-ci peut être adaptée aux besoins spécifiques d’organisation d’une personne
handicapée.
Les atouts :
• Les personnes employées en intérim sont prises en compte dans l’obligation
d’emploi au prorata de leur temps de présence
• Acteur majeur du marché du travail, les agences d’intérim sont bien implantées
localement pour favoriser la rencontre entre l’offre et la demande et disposent
d’un vrai savoir-faire dans le recueil et l’analyse des besoins des entreprises. En
2006, 48 500 personnes placées par les Cap Emploi et 18 250 par les sociétés de
travail temporaires
• Les sociétés de travail temporaire constituent de bons intermédiaires, parfois
même elles jouent le rôle de RH pour les entreprises qui n’ont pas de structure
interne de ressources humaines
• Elles accompagnent le candidat dans sa démarche en lui donnant l’occasion de
démontrer ses capacités, ses aptitudes tout en rassurant le futur employeur
• Les sociétés de travail temporaire participent au développement de la qualification
des intérimaires handicapés au travers de dispositifs de formation en alternance
spécifiques à l’intérim
• Même dans le cas d’une mission d’intérim, l’aménagement de poste est possible, il
est financé directement au bénéfice des salariés. Attention toutefois au frein que peut
constituer la durée de lamission ou l’urgence du placement vis-à-vis de la compensation.
De nombreuses sociétés de travail temporaire ont un partenariat avec l’AGEFIPH.
Au travers de leurs conventions avec l’AGEFIPH, elles ont mis en place des missions
handicap : ADECCO, MANPOWER, ADIA, STARTPEOPLE, RANDSTAD, KELLY….